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» Pour Siens, il y a un tout de même une contrainte: «Oui on peut breaker sur du punk, du rock de l'électro, de la salsa bien sûr, puisqu'il y a un rythme comme celui de la danse, dans tous ces styles on retrouve des breaks de batterie, bongo, ou autre percussion. Par contre, la musique classique n'est pas construite de la même façon. » Et pourtant, ce mariage a été l'un des plus lucratif scéniquement parlant. Red Bull Flying Bach, alliant breakdance et JS Bach sur une même scène a été l'un des plus gros cartons ces dernières années. BBoy Vartan le chorégraphe du spectacle et du prochain Flying Illusion explique: «Le break, c'est danser sur le rythme, donc on peut danser sur toutes les musiques. Le plus beau dans notre art, c'est de transformer le rythme en danse, de le rendre visible! Dans Flying Bach, nous voulions prouver que le break et le classique pouvait s'unir. Notre succès a prouvé qu'aussi bien sur scène que dans le public, qui a été multigénérationnel, les opposés se sont attirés!
On ne comprenait rien, plaisante celui que l'on surnomme maintenant Alchi, il fallait lire une notice de 500 pages donc on s'est débrouillé tout seul ". Pourtant, à 20 ans, les choses se sont concrétisées avec son groupe Syndicat de l'Ombre avec lequel il a lancé son premier projet musical, un maxi. Aujourd'hui, Alchi a fait de la musique son quotidien. Ingénieur du son à Clermont-Ferrand, il vit à travers la mélodie des autres qui viennent enregistrer leurs sons dans son studio. Mais en 2018, Loïc a décidé de passer lui aussi à la composition. " J'avais des idées qui dormaient depuis longtemps. Au début, je ne pensais pas forcément sortir quelque chose puis il y a eu ce fameux confinement. J'ai eu le temps de me pencher sur tout ce que j'avais fait et de créer de nouvelles choses ". Poussé par son entourage, sa femme et sa belle-fille, Alchi a sauté le pas et a lancé son album instrumental. " À la base j'étais rappeur mais j'ai perdu l'habitude d'écrire. Mon métier a fait que je me suis vraiment focalisé sur le son. "
«Nous avons traversé de nombreuses tendances musicales dans les battles ces dernières années, précise le DJ anglais des plus grands battles internationaux Renegade ancien bboy aux platines depuis 1986, electro, britcore, hip-hop, disco et salsa, désormais on entend même des sons actuels comme Pharrell et les Neptunes. Et même si ce n'est pas mon goût, je trouve sain qu'un DJ puisse expérimenter. Tant mieux si la communauté est réceptive! Certains veulent faire évoluer les choses, d'autres veulent conserver l'essence. » Un débat qui peut changer la face du breakdance. «Le DJ a le pouvoir entre ses mains, insiste Renegade. C'est sa musique qui inspire les danseurs ou non. Il m'est arrivé de finir en sueur tellement j'étais investi dans le battle…» Combattre en rythme avec la musique Les fondamentaux s'acquièrent donc sur des break beats, mais ensuite? «Il faut rester ouvert et éduquer son oreille, ajoute Keysong, pour la recherche à l'entraînement et surtout pour se créer une identité. Le fait de danser sur d'autres styles de musique peut beaucoup enrichir sa danse.
Pour la danseuse bgirl Karima pionnière du genre: «J'ai grandi avec une culture afro américaine: soul, funk. Breaker sur ces musiques est pour moi une suite logique car le hip-hop est dans la continuité de cet esprit révolutionnaire et revendicateur. À mes débuts, je m'entraînais beaucoup sur du reggae ça permettait de prendre le temps de comprendre! Mais je suis gênée quand je vois notre art sur de la variété ou autre, je ne retrouve pas cet esprit. J'ai vu des maîtres du hip-hop: Poppin Taco et Pete danser sur du Beethoven, mais là… il y a une telle maîtrise de notre art, qu'on s'y retrouve! » L'historique break beat reste donc le rythme le plus proche de l'énergie du breakdance. «La musique doit aider le danseur à trouver une force, une rage. Elle doit ajouter l'émotion à la technique» rajoute le Marseillais Keysong, ancien bboy, DJ et beatmaker notamment de musique pour l'entraînement des bboys. Et même si les hymnes incontestés restent Apache de l'Incredible Bongo Band, It's just Begun de The Jimmy Castor Bunch de 1972 ou encore Give It Up or Turn It Loose de James Brown, un débat divise le monde des DJ de battle.
Il utilise parfois des samples d'instruments qui ne sont pas toujours associés à la musique electronique, c'est osé et novateur. Commenter 3 216 547 streams 29 156 téléchargements Issu de la musique électronique et du hip hop, le breakbeak apparait dans les années 80 en Angleterre, il se caractérise par des rythmes souvent saccadés (rythmes cassés). La basse est très présente dans les morceaux et les rythmes sont assez marqués. D'ailleurs les danseurs de breakdance utilisent souvent le breakbeat pour réaliser leurs exploits. Le breakbeat s'est bien développé dans les années 90 mais petit à petit, le style a évolué vers le dubstep beaucoup plus populaire de nos jours. Page générée en 0, 01 sec